L'environnement sonore pétronillesque s'enrichit
Bon alors, la nouvelle du jour, qui n'intéresse que moi, est la suivante : le mystérieux joueur de Greensleeves au flûtiau, ayant peut-être usé de télépathie, ou s'étant reconnu à travers le portrait flatteur que je brossais de lui ici-même, a fini par comprendre que les accents déchirants de la flûte à bec commençaient à me rendre dingue. Aussi, dans sa grande mansuétude, a-t-il changé d'instrument...
Voilà donc mon environnement sonore saturé de grattements de cordes de guitare languissants, accompagné d'un chuchotement rauque qui n'est pas sans me faire imaginer que Carle Bruni vit peut-être de l'autre côté du mur. En fait de Carla Bruni, je pense qu'il s'agit plus probablement d'un adolescent à mèche savamment collée sur l'oeil à grands renforts de gel luisant, moulé dans un jean gris trop petit qui laisse apercevoir à ceux qui n'en demandaient pas tant la marque de son caleçon, un jeune Werther du XVIe arrondissement en quelque sorte, lequel, poussé tant par ses hormones que par d'irrépressibles accès de mélancolie fiévreuse, sussurre tout l'après-midi des textes navrants sur des accords de guitare aussi mollassons qu'entêtants.
Au point que je suis obligée de travailler avec ma musique personnelle à fond dans les oreilles, ce qui ne favorise pas l'accouchement de textes palpitants sur l'Immaculée Conception mais me donne plutôt furieusement envie de chanter à tue-tête.
Ma vie n'est-elle pas palpitante ?
Hum ?
Franchement ?
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Il ne me semble pas inutile, ni inapproprié de rappeler ici cette citation ô combien juste de Pierre Desproges :
"Un gentleman, c'est quelqu'un qui sait jouer de la cornemuse et qui n'en joue pas".
Voilà donc mon environnement sonore saturé de grattements de cordes de guitare languissants, accompagné d'un chuchotement rauque qui n'est pas sans me faire imaginer que Carle Bruni vit peut-être de l'autre côté du mur. En fait de Carla Bruni, je pense qu'il s'agit plus probablement d'un adolescent à mèche savamment collée sur l'oeil à grands renforts de gel luisant, moulé dans un jean gris trop petit qui laisse apercevoir à ceux qui n'en demandaient pas tant la marque de son caleçon, un jeune Werther du XVIe arrondissement en quelque sorte, lequel, poussé tant par ses hormones que par d'irrépressibles accès de mélancolie fiévreuse, sussurre tout l'après-midi des textes navrants sur des accords de guitare aussi mollassons qu'entêtants.
Au point que je suis obligée de travailler avec ma musique personnelle à fond dans les oreilles, ce qui ne favorise pas l'accouchement de textes palpitants sur l'Immaculée Conception mais me donne plutôt furieusement envie de chanter à tue-tête.
Ma vie n'est-elle pas palpitante ?
Hum ?
Franchement ?
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Il ne me semble pas inutile, ni inapproprié de rappeler ici cette citation ô combien juste de Pierre Desproges :
"Un gentleman, c'est quelqu'un qui sait jouer de la cornemuse et qui n'en joue pas".