De l'influence de la consommation de bière sur la venue nocturne du plombier
Cher lecteur et chère lectrice compatissants, vous qui vous demandez comment a bien pu se terminer le week-end bricolage de Pétronille, oyez donc la triste histoire de la chasse d'eau maudite.
L'amoureux de Pétronille, s'il est effectivement beau comme un dieu grec et néanmoins extrêmement intelligent, ce qui, avouons-le, est un sacré luxe par les temps qui courent, est un homme qui recèle plein de surprises et possède également une forte capacité bricolesque. Cependant, l'abus de bière étant, comme nous le savons tous, préjudiciable à la santé, au tour de taille, aux lendemains qui chantent et à la précision dans le maniement du tournevis, la soirée ne s'est pas passée exactement comme prévu (ce qui était prévu, c'était : une heure de bricolage suivie d'un ou deux ou trois... câlins, voire un ciné).
Résultat, après trois bières agrémentées de Picon et un travail acharné sur la chasse d'eau vétuste, nous avons dû, à minuit, appeler en urgence un plombier pour une fuite qui s'est déclarée sans prévenir dans le tuyau de remplissage... Or, tu sauras, lecteur, qu'appeler un plombier de nuit majore le prix (+ 50%), et qu'appeler un plombier le week-end aussi... donc les 2 en même temps, voilà qui a sacrément entaillé le budget vacances... d'autant que le plombier, en 6 minutes chrono, a seulement réparé la fuite mais nous a laissé là avec notre chasse d'eau qui ne marche plus.
Pétronille, pour l'instant, est bien au chaud à l'hôtel, où elle profite à fond des WC qui marchent (glamour au possible cette phrase, non ?), mais bientôt va sonner l'heure du retour à Paris, et là, ça rigolera moins.
Moralité, lecteur : soit tu es toi-même plombier, soit tu n'as pas intérêt à jouer avec une canalisation un week-end, dans un appart parisien où il n'y a pas de robinet pour couper l'eau, à moins d'aller à la cave couper l'eau de l'immeuble entier (merci, Paris).